Au cours de nos vacances dans le nord de la grande Terre, nous avons choisi d'alterner les modes d'hébergement en commençant par le camping.
Le premier se trouvait au bord de la plage près de Poindimié, au camping de Tiakan.



Vous avez remarqué, la tente n'est pas à l'aplomb d'un cocotier. La voiture est placée là pour couper le vent qui faisait plier la tente.
Nous avions un table sous le faré (toit en feuilles de cocotier) et un barbecue dans la cabane.
Peu de voisins, ou si loin.



Pas vraiment une plage de rêve pour se baigner, mais à Maré nous avons de si belles plages que celà ne nous a pas manqué.



La tente, il faut bien la ranger!



Des ballades, non pas dans des alpages, mais le troupeau est bel et bien en liberté.





Des jardins auprès de chaque maison, contrairement à Maré où les champs sont beaucoup plus loin.


Ce sont des tarots;


Le manioc


Et les ignames qui seront récoltés en mars.



Culture hors sol de salades. 



En quantité. C'est plus facile à éplucher et à laver, mais pour les produits chimiques?



Sans oublier l'horticulture.



Il reste des coins sauvages, avec des lianes bien accrochées.



Retour au camping, il commençait à faire faim.



En route pour la deuxième étape, nous traversons la Grande terre d'Est en Ouest, les cols se succèdent, les vallées aussi, ainsi que des ouvrages d'art impressionnants.








Un arrêt pique nique, que chacun savoure à sa manière.



Il y a quand même des zones protégées.



Et ça vaut le coup.



Dernière pause rafraichissement:



Ce soir nous serons au gîte de Poingam, tout au bout du bout de la Terre.

Le 24 décembre, ce n'est pas de beaux paquets emballés au pied du sapin que le père Noël nous a apporté ( quoique il y en avait aussi), mais Clémént et Cécilia qui sont débarqués de l'avion d'AIR CALIN.


Nous avons donc pu réveillonner ensemble.

Sur la terrasse de la résidence hôtel dans laquelle nous avions réservé un petit appartement.

Avec  vue sur la mer et petit vent doux.



Le 25, petite visite au marché, il restait quelques mangues. La saison a été très courte et la production très mince. Nous étions frustrés, mais nous rattrappons sur les ananas.



Un peu d'artisanat, surtout importé d'Indonésie ou fabriqué ici par des indonésiens.



Le premier bain dans la baie des citrons de Nouméa. L'eau a beau être chaude, quand il fait plus de 30° dehors, ce n'est pas évident de se mouiller.



Il a fallu au moins entre 15 et 30 secondes pour s'y mettre. Ca fait tellement de bien.



Pour rentrer à l'appartement, il suffit de traverser la route. pas la peine de se sécher, en plus, un peu de vent sur le T-shirt mouillé de Clément, ça rafraichit.

Un peu de repos mérité. Après tout c'est les vacances, c'est fait pour ça.



En attendant le coucher de soleil, nous découvrons tout Nouméa et ses alentours du haut de la coline de Ouen Toro.



Le soleil commence à descendre sur l'horizon.



Comme tous les soirs, le coucher de soleil tient ses promesses.



De l'autre côté, le ciel devient pourpre. Un avion s'envole pour une des îles loyauté. Pour nous ce sera demain matin, décollage à 6h30.



Dans la salle d'attente de l'aéroport de Magenta, nous attendons que nos bagages, entre autres, soient chargées dans l'appareil.



40 minutes de vol, juste le temps d'admirer le paysage au décollage et à l'atterrissage. 



Nous voici à Maré, une journée commence, donc une histoire à venir;

Pendant ces vacances, nous installons la maison avec les achats fait à Nouméa. Pour le blog peu d'intérêt de raconter l'inatalation de la parabole satellite du lecteur DVD ou du lustre au dessus de la table du salon. un pe de jardinage, quelques graines rapportées de chez le machand attendent sous quelques millimètres de terre que le printemps se décide.
Donc en attendant des infos plus haletantes, voici quelques photos qui datent mais qui montrent une de nos occupations de la semaine passée.

La mer est calme, mais comme chacun sait, il faut se méfier du calme avant la tempête.


Je vous l'avais bien dit, ça bouge et en plus la mer monte!


C'est quand elle se retire que ça devient sérieux.


Il faut savoir vivre dangereusement sans se laisser surprendre.


Le rocher risque de s'effondrer sous une telle lame de fond remontée à la surface.


Même pas mouillé! Elle bat en retraite devant une telle force de la nature.


Bon, il va falloir que j'y aille moi, vous n'avez peut être pas que ça à faire, vous avez surement du boulot.


PS: J'avais mis le T-shirt car je ne maitrîse pas encore assez photoshop pour ôter un éventuel bourrelet disgracieux. On fait avec ce qu'on a à Maré!

Ouvéa, une île dont le nom fait peur et nous attire en même temps.
J'assume la responsabilité de la direction du Groupement d'Observation Dispersé d'Ouvéa, je dois donc m'y rendre régulirement. C'est l'amorce d'un collège qui doit ouvrir et être indépendant de celui de Tadine dans quelques temps. Le choix de la date de la transformation n'est pas encore formel, mais ça ne saurait tarder.
Ce GOD, ( prononcer gé o dé), puisque c'est comme ça que tout le monde en parle, se compose de 5 classes pour un total de 64 élèves. Il a ouvert en février 2006 avec des 6ème et des 5ème qui ont suivi la monté pédagogique, ce qui fait aujourd'hui: 2 classes de 6ème avec 11 et 12 élèves, 2 classes de 5 avec 16 et 17 élèves et une classe de 4ème avec 8 élèves (j'espère que ça fait bien 64).
Bref une petite structure mais sans personnel de direction, une MA faisant fonction de CPE à mi temps et trois surveillants. 
Il se situe à Fayaoué au centre de l'île et la construction du collège qui ne devrait pas tarder se siuera sur la tribu de Mouli bien plus au sud. La situation de nemble pas idéale pour les élèves qui viennent du nord, mais un internat est prévu comme dans tous les collège des îles loyauté ou de brousse.
Pour l'instant le GOD est en algéco à part deux salles de classe qui devraient être réutilisées ensuite et les logements de fonction qui actuellement servent de bureaux, de vie scolaire et de salle d'enseignement pour le greta.
                           
les bureaux                                                                                                          les algécos et tout à droite la petite cantine
Tous le personnel du GOD est plein de bonne volonté et même de volonté de réussir et de faire réussir les élèves et l'enseignement public. c'est le seul établissement public de niveau collège, mais les relations avec le privé en NC n'a rien à voir avec la métropole, c'est même plutôt cordial. bonne volonté ne veut pas dire tous les moyens de faire et je décide de venir aussi souvent que possible, le GOD a besoin de prendre de l'ampleur et je pense pouvoir les y aider.

Sur Ouvéa il n'y a pas que le travail.
Nous étions logé au Snack Champagne. j'ai demandé à Rachel qui tient ce snack, pourquoi il s'appelait ainsi. C'est le nom que lui a donné le grand père de mon mari. Je n'en saurai pas plus.
 
 La paillote,                                                                                                                           notre couchage.
Pour ce qui est des repas, nous sommes accueillis sous une paillote ouverte, table et chaises de jardin et menu du jour, généralement du poisson pêché dans le lagon ou même un peu plus loin.
La cuisine est faite dans une ancienne camionette à Frites qui est accolée au faré (la paillote ouverte). Pas très propre, toujours desodeurs de fritures bien que ouvert en permanence, c'est au petit déjeuner que c'est un peu gênant.

Et puis il y a le reste de l'île.

Un longue route le long de la plage qui fait bien 25km, donnant sur le lagon d'un bleu qui mérite plus de photo qu'on ne peut en mettre sur ce blog.
         

Je n'ai pas eu le temps de profiter de ce petit paradis, mais Paule a quand même voulu que je vois le pont de Mouli.  Ce n'est pas pour le pont en lui même, d'ailleurs on ne l'a pas photographié, mais pour son environnement.
Tout au sud, la petite île de Mouli est reliée à la grande île par un pont qui fait environ 50 mètres et qui est le plus beau point de vue sur le lagon d'un côté et sur une lagune, réserve naturelle de l'autre. En se postant là on peut observer des tortues, des requins et des raies passer sous nos pieds.
   
Nous n'avons vu que des tortues et elles étaient trop loin pour que notre petit appareil photo ne puisse les saisir correctement. Dommage, mais il est certain que nous y retournerons et pour plus de temps.
Nous avons même poussé la Chevrolet de location jusqu'au village de mouli et sa charmante petite église.   Le Chevrolet était toute petite.

 La vue que les parroissiens ont en sortant de l'église laisse à penser qu'on n'est pas loin du Paradis. Ce qui d'ailleurs n'est pas faux, car le Paradis d'Ouvéa se trouve à quelques kilomètres au nord de là. Il s'agit d'un hôtel de luxe, presque exclusivement occupé par des japonnais en vacances. Je ne l'ai pas visité, mais il parrait qu'il est dans le plus pur style Nippon.

Il a bien fallu reprendre l'avion, nous savons que nous y retournerons, nous gardons donc le sourire.