Je vois que vous revenez en masse, si si...., sur le blog. Petits curieux!!!!!
Mais, la conjugaison de l'actualité locale et de mes  fonctions au sein de l'équipe des "reporters" de Maré, fait que vous allez devoir patienter encore un peu pour les photos d'Australie! 
La Nouvelle Calédonie traverse une crise importante, grève générale quand même, pénuries en tout genre (pétrole, farine, avion, bus...) à cause d'une histoire de famille peu claire certes, mais, somme toute, assez banale: le mari trompait sa femme. Point de départ d'un enchaînement d'évènements qui nous conduits à des sommets d'imbécilité. Jugez plutôt!
Je vais essayer de faire bref..... La fille dudit Monsieur, employée en CDD à Air Calédonie, confie à sa mère qu'elle a vu son père prendre l'avion avec une autre femme. Furie de la mère qui tombe à bras non raccourcis sur son mari, qui porte plainte contre la compagnie aérienne, qui décide pour faute professionnelle grave, de ne pas rembaucher la demoiselle, qui se plaint à son syndicat...  L'USTKE, syndicat indépendantiste, décide de soutenir la jeune fille et déclenche une grève pour obtenir sa réintégration. Une grève plus ou moins larvée s'installe, transformant la situation en bras de fer entre la direction de la compagnie et certains des employés. Des vols commencent à être retardés, puis annulés au gré de certains militants. Cette situation dure plusieurs mois et ne fait que s'aggraver au fil des jours. Une issue semble être trouvée quand il est décidé de s'en remettre à l'avis du tribunal du travail. Pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt.....mystère. L'USTKE réclame le paiement des journées de grève, le directeur refuse catégoriquement.
Bon, jusqu'ici ...tout est... presque... logique! Sauf que,  Monsieur Jodar, président de l'USTKE, est un  de ces êtres complètement irresponsable qui confont syndicalisme et terrorisme. Il entraîne ses maigres troupes  à  occuper le hall de l'aéroport pendant des jours,  des semaines, interrompant sporadiquement le traffic. 
Ah! J'oubliais! Quelques affrontements avec des usagers exaspérés, je vous passe les détails.
Peu avant notre départ pour l'Australie, le Haut Commissaire fait évacuer l'aéroport par les forces de l'ordre. Quelques jours plus tard, l'affreux Jojo et une dizaine de copains découpent le grillage qui entoure les pistes et montent dans deux des avions qui sont sur la piste. Ils les démarrent. Quel dommage les hélices sont attachées! Porte du cokpit cassée, fils arrachés...Si si, je vous l'assure. Arrestation, 72 h de garde à vue, jugement le 16 juin. Quelle erreur! Monsieur Jobard, toujours suivi de quelques fidèles, déclenche illico une grève générale; ce qui lui permet de bloquer le dépot de  carburant, les deux minoteries, quelques établissements scolaires par le biais des internats. Pourquoi pas le palais de justice? S'engage alors depuis dimanche, un étonnant jeu du chat et de la souris entre le haut-commissariat et les forces de l'ordre d'une part et l'USTKE d'autre part: je bloque, je dégage par ici; je bloque, je dégage par là! Etonnant vous dis-je! T'auras pas assez de flics lalalère....surtout en brousse et dans les îles.
A Maré donc, une dizaine de personnes installent un campement devant la gendarmerie, histoire de rappeler de bien mauvais souvenirs je suppose. Ils déménagent hier midi devant l'aéroport.
Mais aujourd'hui nous avons assisté sur Maré, à une démonstration de la force de l'organisation sociale kanak: dans le plus grand calme mais avec une force et une détermination communes impressionnantes, les gens de Maré ont dit "ça suffit" aux quelques sous-fifres de Monsieur Jobard. Même pas besoin des gendarmes! 
 

Une manifestation a eu lieu mercredi matin à Maré pour dénoncer la mise en danger de la vie des usagers d’Air Calédonie par la dégradation des avions d’Air Calédonie et pour protester contre les insultes de l’USTKE proférées à l’égard des autorités coutumières.

Dans un premier temps, une délégation des manifestants s’est rendue à l’aéroport de La Roche pour déloger les militants de L’USTKE qui s’y étaient installés depuis hier après-midi. Après l’affrontement, le grand chef de La Roche ayant donné son accord, les militants de L’USTKE ont reconstruit leur abri.

Puis, à Tadine, la manifestation, forte d’au moins 400 personnes, s’est formée, escortée du maire de Maré et des représentants de toutes les chefferies de Guamah. Le président de la FUTAM a expliqué que les slogans protestaient contre les atteintes au respect et à la sécurité des personnes  et du service public. Les représentants des chefferies et le Maire ont été reçu par le commandant de la brigade de gendarmerie.

Un grand mouvement citoyen aura lieu samedi 13 juin à 8 h à Nouméa, baie de la Moselle, pour rassembler toute la société civile concernée par ces problèmes.

Vous ne le croirez peut-être pas, mais depuis quatre jours nous ne sommes pas trop de trois pigistes pour couvrir tous les évènements qui se passent à Maré! Voyez plutôt!

C'est la fête de l'avocat pendant 3 jours à  Necce,  la tribu du grand chef Naisseline. 

A l’arrivée du Bético 2, il y a foule sur le quai de Tadine en ce vendredi 1^er mai. Les touristes sont accueillis et conduits à leur hébergement en tribu.

Les discours de coutume ouvrent la fête : Monsieur Wakanumune Cawidrone, président du comité de la fête de l’avocat, remercie toutes les personnes de leur présence.

Au stand de la DIL (Direction des Iles Loyautés), plus de 150 touristes se sont inscrits aux différentes activités : randonnées à pied ou en palmes masque tuba, balade en bateau, visite guidée de l’île…

Dans ce magnifique stand de restauration, de savoureux plats à base d’avocats vont être servis : mousses, crèmes, salades, tartes….. Avocats à toutes les sauces !

Les femmes de Mare s’adonnent à leur passe-temps favori, le traditionnel Bingo.

                                                                            






               
  En  cette fin d’après-midi, le groupe Ojo de Mare anime la fête par ses chants et ses danses.

Départ de la navette pour une visite guidée de l’île : plusieurs excursions ont été proposées.

Les touristes ayant fait la randonnée à pied ont retrouvé ceux qui ont préféré la balade en bateau sur la fabuleuse plage d’Eoch : « Mais c’est le Paradis ici ! »

Des poubelles sont abandonnées sur le quai de Tadine.  

Ce matin, le spectacle était désolant sur le quai du port de Tadine. Une vingtaine de gros sacs poubelles noirs, à moitiés éventrés, répandaient leur contenu sur le sol à deux pas de la mer. Cannettes, papiers gras, barquettes d’aluminium et plastiques de tous genres s’éparpillaient peu à peu au gré de la brise heureusement légère.

Monsieur Jean Hnaia, président de la commission « santé, social, environnement » de l’église évangélique protestante, s’indigne. Le bateau militaire La Glorieuse a mouillé pendant plusieurs jours dans la rade de Tadine. A son départ, les sacs ont été déposés mais personne n’a informé  la Mairie et les ordures sont restées à portée de gueule des chiens errants qui s’en sont donné à cœur joie.

Il est vrai qu’il n’y a pas de container sur le quai et que l’absence de poubelle ne facilite pas la gestion des déchets et la préservation de l’environnement. 
   

 La brise entraîne les déchets vers la mer.

La justice est rendue à Maré.  

Le 16 avril, le Tribunal Correctionnel de Première Instance de Nouméa a siégé dans la grande salle du faré de Tadine. Ce Tribunal donne quatre audiences de droit pénal par an à Maré.

Trois juges, entourés de deux assistants issus de la société civile, du Procureur de la République, d’un greffier et d’un avocat ont traité des contentieux qui relèvent de délits de droit commun. Le tribunal a surtout eu à traiter de faits de violence : plus de la moitié des affaires concernait des violences conjugales. Des peines de prison avec sursis ont été prononcées pour chacun de ces cas.

Puis le Tribunal a traité à juge unique, des contentieux liés aux délits routiers. Enfin, le Tribunal de Police s’est occupé des contraventions.

La veille, le Tribunal des Affaires civiles avait jugé des contentieux généraux liés au statut coutumier et des affaires familiales : divorces, pensions alimentaires, droit de visite et hébergement des enfants.

 Le Tribunal de Nouméa en audience à Maré.

Reprise des cours de natation à Yedjele.  

Depuis l’année dernière, dans le cadre des cours d’EPS, les élèves du collège de Tadine bénéficient de l’apprentissage de la natation. Avec le car mis à disposition gracieusement par la mairie, les classes de 6^ème  et d’UPI, rejointes cette année par les classes de 5^ème, iront à la plage de Yedjele tous les jeudis matin pendant seize semaines. Toutes les mesures de sécurité ont été prises : trois professeurs et un surveillant de baignade bénévole encadrent deux classes qui évoluent au sein d’un bassin délimité par une ligne d’eau.

Lors de cette première séance, les élèves ont passé des tests pour déterminer des groupes de niveau : ainsi, chacun pourra progresser à son rythme. 

Trois professeurs et un surveillant de baignade bénévole encadreront les élèves.

Certains membres de l’amicale ont rejoint la plage de Yedjele à vélo pour une baignade et un pique-nique.








Comme vous pouvez le constater rien d'extraordinaire......
J'ai aussi fait le tour des classes de CP de l'île pour faire leur photo qui paraîtra demain dans "l'album des CP", publié tous les ans par les Nouvelles Calédoniennes.