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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 23:26
Nous voici donc demain. Café brousse et tartines...

Vu notre situation géographique il n'y a que deux solutions: la mer au sud, la piste au nord. Sac au dos, nous reprenons la piste empruntée hier en 4x4.

Il faut remonter la falaise au sommet de laquelle s'étend la forêt et son ombre bienfaisante.










Le long de la piste nous croisons quelques personnes.

Ces femmes sont ravies que nous les prenions en photo.










Que fait cet enfant? Mange-t-il une glace?

 Mais non, il tête le bec d'un oiseau mort!


Nous cheminons et arrivons sur une immense place ombragée par des banians millénaires. Une foule silencieuse d'hommes est assise à même la terre. Seul, un homme est debout; il parle d'une voix forte mais posée...Une palabre.
                                                            

 
Un peu génés, nous continuons notre chemin rapidement et silencieusement. Mais trois hommes nous hèlent à voix basse: chi..... chi.... Nous approchons.

Ils veulent juste savoir qui nous sommes, pourquoi nous sommes là... Petits curieux!






Nous expliquons. Un des jeunes se lève, nous serre la main et se présente. Nous venons de rencontrer John. Il nous propose de nous accompagner: nous acceptons.


Tout en marchant, nous faisons plus ample connaissance. Quand il comprend que nous sommes enseignants, John décide de nous emmener à l'école.

Excellente idée!!!









Après avoir visité l'école, rencontré les enseignants et les èlèves, John nous ramène par de somptueux petits sentiers à notre base: Friendly Bengalows!



Déjeuner sommaire et repos en attendant que le soleil calme ses ardeurs.

 

















Le départ pour le volcan est prévu vers 16h.
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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 22:57

Tanna est une des îles  les plus australes du Vanuatu, située à  une heure d'avion au sud de Port Vila. Elle est restée pratiquement intacte: aucune industrie, aucune route (50m de goudron devant l'aéroport tout de même!), aucun immeuble, quelques magasins locaux, pas de village mais une population (nombreuse d'ailleurs) dispersée dans la forêt ou la brousse. Volcan en activité, chevaux sauvages, banians millénaires, combes mystérieuses, immenses plages de sable noir ou blanc où le pacifique se fracasse sur la barrière de corail, sources brûlantes... Tout est sauvage, intense, brillant, violent parfois, étonnant, parfumé, effrayant ou voluptueux, sombre ou lumineux... Nous allons passer cinq jours enchanteurs sur cette île merveilleuse.




Très peu de touristes et donc peu de structures d'accueil. Nous avons réservé cinq nuits au Friendly Bengalo que nous atteignons au bout d'une heure et demie d'une piste cahotique qui nous emmène de l'autre côté de l'île, près du volcan.


Les touristes qui viennent jusqu'ici, essentiellement quelques australiens qui ont le Yasur (nom du volcan) dans leur "package", arrivent le matin, vont voir la tombée de la nuit sur le volcan , essayent de dormir et repartent le lendemain matin très tôt.... Maria, l'hôtesse, nous demande d'un air étonné,  confirmation: "vous restez bien 5 nuits?" Nous nous posons tous la même question: "que va-t-on pouvoir faire dans ce coin perdu pendant cinq jours?"


On verra bien: une bonne douche froide....











Et au lit...













Demain sera un autre jour....

 

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 22:50

Port Vila est situé au fond d'une magnifique baie dont l'entrée est protégée par de nombreux îlots.



































Les installations portuaires sont sommaires. Les rives sont  bétonnées par endroits mais il n'y a pas d'appontement ni pour le frêt, ni pour la plaisance.
Cela donne un charme certain à l'endroit: joyeux désordre désorganisé
...

 


 



 

 






Les australiens débarquent pour une journée le vendredi: Port Vila fait partie du "package" de cette croisière.












A la sortie de l'école, certains enfants attendent le long du quai. Mais il fait chaud, la mer est douce et tend ses eaux tièdes: les sacs à dos sont jetés par terre, les uniformes à l'anglaise retirés, entassés même pas soigneusement et...



 
















Mais la lumière diminue et se teinte de rouge: la nuit approche.

 



 











Un petit bateau aussi...

 












Hommes, femmes, enfants, courses  et cartables descendent et s'entassent dans le bateau. C'est l'heure de rentrer dans "l'île par là"!


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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 21:21

Le troisième jour nous décidons de louer le petit 4x4 de l'hôtel pour faire le tour de l'île d'Efaté.
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Le Vanuatu, ex Nouvelles Hébrides, est un pays formé par
 83  îles plus ou moins petites, plus ou moins habitées. La capitale Port Vila se trouve 
sur l'île d'Efaté.

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Un peu d'histoire.
De Quiros, Louis-Antoine de Bougainville, James Cook, La Pérouse, Dumont d'Urville découvrirent ces îles...
Au 19ème siècle, tout le bois de santal ayant été pillé en une cinqantaine d'année, un nouveau traffic fut organisé: on avait besoin de bras pour les mines de nickel de Nouvelle Calédonie, pour les plantations de canne à sucre des Fidji et du Quennsland, pour les plantations de cocotiers des Samoa.... Des navires arrivaient, des hommes en armes débarquaient et rafflaient tout ce qui bougeait (homme, femme, enfant): ce fut le Blackbirding qui dura jusqu'en 1910.
Parrallèlement, des missionnaires de différentes confessions essayaient de s'implanter : beaucoup furent mangés...
Mais ce qui fit le plus de ravages chez ces gens éloignés de tout, fut les épidémies aménées par les occidentaux et qui décimèrent jusqu'à 95% de la population de certaines îles!!!  D'un million de personnes au 19ème siècle, la population chuta jusqu'à 41 000 en 1935.          
Administré conjointement par les anglais et les français depuis 1906(condominium appelé par certains pandemonium...), Le Vanuatu est indépendant depuis 1980 et compte actuellement environ 206 000 habitants. Ouf!
  

 
Un cyclone sévit au large de Tanna et nous essuyons le temps de traîne: rafales de vent et de pluie, mer agitée à grosse, ce  qui n'est pas pour nous déplaire: c'est si beau...

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Aux alentours de Port Vila s'étend la zone des ranchs, appelés stations en Nouvelle Calédonie. Immenses prairies broutées par de superbes troupeaux de vaches. Les champs sont clos et la piste est donc  encadrée par des barbelés...
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. 

 


La végétation, magnifique, déroule ses splendeurs













Les arbres sont géants par ici: ce banian, rescapé de la forêt primaire a une envergure et une hauteur impressionnante.




  
   









                                                                




                      Philippe médite.....           


Nous roulons. Un peu plus loin, nous longeons un paysage étrange: c'est une ancienne mine entièrement tapissée de feuillage.









Cette liane a été importée par les américains, lors de la seconde guerre mondiale, pour cacher aux avions japonnais leurs installations militaires. Les américains sont partis; pas la liane!!

            Nous roulons. Nous atteignons le nord de l'île.                    









Pause-café dans un endroit très étrange: hôtel luxueux et désert, construit au-dessus d'une source d'eau chaude.









Un orchestre , surgit d'on ne sait où, joue un air local: j'aime surtout le monocorde!













 Ici, même les statues font des fantaisies...

Nous serons très prudents pour terminer le tour de l'île car....
















 

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 06:06

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Grâce à un ATR 42, nous mettons un peu plus d'une heure pour faire la liaison Nouméa, Port Vila.





Après avoir déposé nos valises à l'hôtel, nous redescendons en ville et commençons à découvrir Port Vila, capitale du Vanuatu.
Nos pas nous mènent d'abord vers le marché: fruits, légumes et fleurs s'exposent, superbement disposés sur les étals. Il règne, sous cette grande halle, une ambiance de désordre joyeusement organisé.wvanuatu-1-005.JPG

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Ce très grand marché est ouvert tous les jours de la semaine sauf le dimanche. Il ne ferme pas, même la nuit. Les étalages, disposés en grand carrés, sont tenus par plusieurs personnes placées au centre. En fait ces gens, surtout des femmes, y vivent presqu' en permanence: et je papote,et je te grignote ça, et je te fais un petit somme sous l'étalage...

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Ici, la nuit est presque tombée: les lumières sont allumées.

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Mais.....jamais le dimanche!!!

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Pour finir, rien que pour le plaisir des yeux...

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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 06:38
La route que nous empruntons pour rentrer à Nouméa se faufile entre les montagnes et l'océan.

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L'impression d'isolement s'installe. La mer rougit.

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La route quitte le bord de mer et grimpe dans la montagne. 

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Là-haut un spectacle étrange nous attend: la mine à ciel ouvert.

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La montagne a été décapitée, grattée, fouaillée jusque dans ses moindres replis.
C'est son sang qui rougissait la mer...

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Nous roulons pendant des dizaines de kilomètres au milieu de ce paysage effrayant mais superbe.

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A la fin de l'exploitation tout à été laissé en l'état: aucune plantation, rien que cette terre ravinée par les pluies qui terminent le saccage commencé par les hommes.
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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 23:17
En remontant un peu vers le nord, on atteint l'estuaire de la Ouaïème, enchassé entre des montagnes verdoyantes et isolé de la mer par un long croissant de sable doré.

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Mais ici,les autorités coutumières n'ont pas donné l'autorisation de contruire un pont car cela romprait l'équilibre.....

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Le dernier bac de Nouvelle Calédonie, accroché à son filin, traverse donc enlassablement, ce bras d'eau. 

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Les passeurs font les 3/8 et le bac  est propulsé par un seul moteur,  le deuxième étant en panne: le passeur fait donc pivoter l'hélice avant d'atteindre l'autre rive...



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On embarque, 

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un petit coup de pied de biche,

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et c'est parti...

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Bonne route!

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 22:47

Des roches de Lindéralique émergent de l'océan, tout près de la rive. Ces roches très noires et striées verticalement, ont pris des formes plus ou moins évocatrices suivant les points de vue....

La poule

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Le sphinx

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Philippe a fait une photo spéciale pour Léo et Valentin: Mamipoule (beut, beut, beutbeudette!!)

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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 13:36

Pendant notre séjour à Hienghène, nous avons remonté à pied la vallée de la Hienghène le long d'une petite route qui mène à la tribue de JM Tjibaou. 

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wNord2-NC-01-08-047-copie-2.JPGNous avons découvert une magnifique vallée sauvage, très boisée, où les chevaux s'ébattent en toute liberté. Nous sommes alors partis à la chasse....aux photos.


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Mais il n'est pas facile d'approcher ces chevaux, surtout à deux!

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...





Pourtant, quand y en a poulain, y en a pour l'autre




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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 11:43

                Nous quittons donc le grand nord et ses vastes horizons et empruntons la transversale Nord pour regagner la côte Est. Cette route a été la dernière à être tracée: elle traverse des paysages montagneux magnifiques. En son point culminant nous pouvons admirer les deux côtes à la fois: l' est et l'ouest.

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Nous longeons un étang aux eaux très noires mais recouvertes de jacynthes bleues.

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U

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Une halte rafraîchissante dans une de ces charmantes petites églises qui veillent sur chaque communauté. C'est à cet endroit que la messe a été célébrée, sur la plage, par les premiers missionnaires.

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 Pique-nique dans un endroit si enchanteur qu'il compense l'absence de vivres correctes....

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La montagne se jette directement dans l'océan. La route s'est transformée en une piste qui ourle le pied des montagnes, parfois même au niveau de la mer!

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La situation géographique se complique quand une rivière veut rejoindre la mer. Les pluies sont abondantes et parfois même très violentes sur cette côte. Les rivières ont donc creusé des estuaires parfois très profonds dans les montagnes.

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 Pour les traverser, il faut remonter leur lit  jusqu'à un pont qui enjambe en une ou plusieurs fois le cours d'eau.

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Parfois aussi, le lieu est tabou: il ne faut pas faire de pont car cela romprait l'équilibre et ce ne serait pas bon...Nous vous ferons un petit reportage à ce sujet. 



Pour l'instant continuons notre route: il fait bien chaud et, en ce moment, nous préférons l'eau douce....

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Tout compte fait, c'est encore mieux comme ça. Vous ne trouvez pas?

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Nous terminons cette journée dans un mignon petit camping niché sous de grands arbres bordant la plage. Nous mangeons chez l'habitant et rencontrons deux couples de touristes. 
C'est sous la lumière nacrée de la pleine lune que nous surveillerons l'éclosion d' oeufs de tortues. En vain.
Mais la mer était si belle drapée dans ses habits de lune...

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