Premier jour des vacances de septembre.
Il fait beau, le soleil est au rendez vous. Il faut dire qu'hier a été particulièrement pluvieux. Toute la nuit puis la matinée, il est tombé des trombes d'eau, comme un fort orage d'été, mais sans discontinuer. Résultat, on est trempé dèsqu'on a besoin de sortir, la route est par endroit innondée, mais l'après midi, les pluies cessent presque totalement et le sol réssuie très rapidement. Ce matin donc, le temps est sec et le sol presque aussi.
Nous devons aller chercher la table et les bancs pour la terrasse chez Pa Vir à Wabao à 11h00. J'emprunte le Jumper du collège et nous récupérons notre commande. Il manque le deuxième tabouret que Pa Vir n'a pas fini faute de banbou. Il nous le livrera mardi. Quelques courses sur la route du retour, nous craquons pour un morceau de bleu d'auvergne, pas tout frais, pas vraiment bon marché, mais ça c'est pour tout ici et nous n'avons presque jamais de fromage! Déposé à la maison, le "salon de jardin" fait très bien dans son environement.
Nous décidons d'aller manger à Eni, un village au bout de l'île où se déroule ce week end un accueil de touristes en tribu. Avec la pluie et le mauvais temps, l'avion n'est pas venu hier et le Betico, le bateau de passagers qui fait la liaison avec Nouméa a fait demi tour. J'étais d'ailleurs à l'inauguration sous la pluie battante... étrange. Comme ils n'ont pas beaucoup de touristes nous allons les soutenir. Pas grand chose à voir si ce n'est les stands de restauration, trois statues sur l'étal du sculpteur, un vendeur de bibeloteries qui vend au enfants force de pistolets en plastiques. Après quelques rencontres de gada du collège ou du collège de La Roche, nous nous mettons en recherche de stand où on sert de la langouste. Le pêcheur nous renseigne, mais il faut attendre dix minutes. Puis on nous installe une table à côté du stand. ( désolé nous avions oublié l'appareil photo). Le menu est simple:
entrée 1/2 langouste chacun,
plat 1/4 de poulet avec de l'igname, du riz et des petits légumes.
boisson, il n'y avait guère le choix, c'était Coca!
Café, et tout celà pour 1000 cfp chacun (8,5€), c'est le prix qu'à Tadine on paye pour le repas "cantine" du midi et encore, on n'a qu'un plat, sans boisson ni café!
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons devant un étal loin du village. C'est un famille qui sculpte le bois du cocotier. Nous achetons une petite case mélanésienne faite avec une noix de coco.
Petit repos à la maison, puis nous avons envie de faire une petite balade. Départ de la plage de Pédé et nous nous enfonçons dans le bois.
il n'y a pas beaucoup de vaches sur l'île mais celles là sont souvent dans le coin, en totale liberté, et même parfois sur le bord de la route, bord qui dépasse parfois sur l'asphalte. La conduite automobile est toujours risquée.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons sous un arbre pour en cueillir quelques fruits? Il s'agit d'un mandarinier. Mais comme tout le monde passe par là, il n'en reste pas beaucop de mûrs. C'est donc presque aussi acide que les citrons, et puis plein de pépins.
Nous continuons sur le chemin, mais comme il est plus de 17h, et que le sentier devient plus étroit voire indisctint, nous faisons demi tour. De toute manière le cap est encore loin, nous ne l'atteindrons pas avant le coucher de soleil. Un petit sentier que nous n'avions pas vu nous conduit au dessus d'une petite falaise à l'Ouest. au moment de s'asseoir, Paule fait un saut en arrière, elle a vu un tricot rayé.
En fin de compte nous irons voir le coucher de soleil plus loin. c'est vai que personne n'est jamais mordu par un tricot rayé, mais l'adrénaline fait son effet.
Ce soir, repas sur la terrasse avec nos nouveaux meubles!
Allez demain repos et baignade, peut être avec quelques photos de poissons. Mais la mer a du brasser un peu, ça risque d'être trouble.